Pour les mêmes causes les résultats vont êtres  différents.Le hasard de la dérive génétique que se soit en cas d'extinction ou de spéciation entraine bien fixations allèliques et baisse de la diversité génétique. Mais contrairement aux résultats optenus par simulation ou sur des essais en laboratoire (souris ,drosophiles) les études sur le terrain montrent des conséquences qui ne sont pas toujours tragiques . L'extinction n'est pas systématique.

 

Les scientifiques débatent toujours des raisons précisent qui va orienter l'espèce menacée vers l'exctinction , la spéciation ou même un developpement avec forte consanguinité comme chez les Guépards ou les Eléphants de mer.

 

Il apparaît que le hasard déjà déterminant dans la dérive génétique est peut être l'élément clef du destin des espèces menacés .Quelque soit le cas, l'effet fondateur , bottelneck et la dérive affaiblissent les capacités d'adaptation de l'espèce . Mais tous dépendra alors de l'apparition ou non ,alors que la population est encore peu nombreuse et isolée, des facteurs dit « stochastiques » (donc par definition lié au hasard) environmentaux ou demographiques décrit par Frankham et al (voir fig spirale de l'extinction) .

La dérive génétique  , le hasard qui la génére,  sont donc à la fois moteur et frein de l'évolution

 

Les scientifique accordent  aussi beaucoup d'importance à la taille de la population qui va justement moduler ce facteur hasard puisque plus la population sera réduite et concentrée au méme endroit plus la probabilité qu'un facteur environmental soit définitivement mortel sera grande (c'est le cas des lions de Ngornogoro ou des Wombats d'australie) (15) Il semblerait que cette notion taille de population« critique » dépende de chaque espèce :La Population Minimum Viable (29)(11)

Tous ces éléménts expliquent la diversité d'évolution constaté dans la réalité et le caractère ambigûe de la dérive génétique.La dérive génétique  , le hasard qui la génére,  peuvent être  selon les "circonstances" à la fois moteur ou frein de l'évolution .

 

  Les spécialistes de la biologie de la conservation des espèces orientent donc leur actions afin de limiter l'isolement des espèces menacées (par exemple création par reboisement de corridor entre populations ) ,les protéger au maximum de tous risques stochastiques (chasse aux prédateur , mesure de prévention des maladies) et d'augmenter la diversité génétique en favorisant la migration (en réintroduisant par exemple de nouveaux reproducteurs) .(29)